Est- ce une priorité pour Accenture ?
La négociation concernant un projet d’accord sur le Harcèlement Sexuel et les agissements sexistes s’est terminée le 31 octobre 2025.
Aucun nouvel accord n’a été conclu, et l’accord précédent n’est donc plus en vigueur.
Nous tenons à rappeler que votre sécurité et votre bien-être restent notre priorité !
Vous pouvez contacter la référente CSE harcèlement sexuel et agissements sexistes, qui fait partie de notre équipe, Yamina NEBHI , qui vous soutiendra et vous accompagnera.
Nous avons porté vos voix pour mettre en place des actions préventives et des avancées concrètes pour qu’il n’y ait pas de représailles et que la parole puisse se libérer.
Quelques chiffres
Sur la FY24, 4 alertes en lien avec des faits d’harcèlement sexuel et agissements sexistes ont été remontées. Des enquêtes ont été menées par la direction :
- 3 sur des faits de harcèlement sexuel qui ont abouti à un avertissement, un licenciement pour faute grave et un avertissement avec un coaching.
- 1 sur des agissements sexistes qui n’a pas abouti à une sanction.
Sur le premier trimestre de la FY25, il y a eu deux enquêtes relative à du harcèlement sexuel qui sont encore en cours.
D’après la dernière enquête ‘Conduct Counts’ :
- 39% des salariés France ayant subi un tel comportement l’ont signalé ou remonté. (61% Global)
- Parmi les 61% des salariés France qui ne l’ont pas signalé ou remonté, les 2 1eres raisons sont ‘je peux le gérer tout seul’ et ‘je redoute des conséquences négatives pour moi’.
Mais quelle est la réalité du terrain ? Pourquoi les salariés craignent des représailles ?
L’équipe DCLIC considère que la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes doit être traitée comme un véritable enjeu de santé au travail. Cela suppose des engagements mesurables, un contrôle paritaire et une transparence totale dans les procédures.
Ainsi, l’équipe DCLIC a proposé des mesures concrètes et efficaces pour prévenir et traiter ces comportements inacceptables.
Nos 5 revendications majeures, refusées par la direction :
- Une prévention collective et un environnement de travail sain (une communication renforcée, l’établissement d’une charte de comportement, une analyse des causes systémiques de chaque cas, des indicateurs suivis…).
- La protection des salariés (des mesures d’éloignement de l’auteur présumé, une garantie d’évolution de carrière pour la victime et le lanceur d’alerte, la prise en charge des frais de suivi psychologique et juridique pour la victime, la garantie de non-représailles, un meilleur encadrement des events…).
- L’amélioration du signalement et de la réactivité (procédure de signalement externe / référents internes automatiquement alertés dans un délai de 24h).
- L’assurance d’un process transparent et indépendant (participation obligatoire du référent CSE à toutes les enquêtes internes).
- La mise en place de sanctions adaptées et une communication auprès des victimes du statut de la plainte, car nous sommes conscients des répercussions négatives sur les victimes.
Quelques avancées mineures existent (visibilité du sujet sur l’intranet, reconnaissance du risque…), mais elles restent clairement insuffisantes face à la gravité du sujet.
Nous vous confirmons aussi que nous sommes soumis à la confidentialité des signalements que vous faites sur la ligne éthique (Business Ethic Line). Nous pouvons donc en parler afin de vous aider dans la démarche.
Il y a donc des avancées cosmétiques, mais rien de structurant.
L’équipe DCLIC ne peut adhérer à un projet d’accord, vide…
Nous ne partageons pas la volonté d’opacité de la direction dans certaines enquêtes, qu’elle mène de manière unilatérale.
En cas d’atteinte aux droits des personnes, une enquête conjointe direction et représentants du personnel sera déclenchée, si vous nous contactez.
C’est pourquoi nous restons pleinement mobilisés sur le terrain pour défendre vos droits.
Il est important alors d’avoir des représentants du personnel, engagés et impliqués, afin de garantir la transparence et la protection de tous.
Et maintenant ?
Même sans nouvel accord, les obligations légales demeurent : des dispositifs internes continuent d’assurer la prévention et le traitement de toutes les situations de harcèlement ou d’agissements sexistes.
Si tu es témoin ou victime d’agissements déplacés, offensants,…, ne reste pas isolé(e), contacte-nous ou la référente CSE HAS.
Nous rappelons que la richesse d’Accenture, c’est VOUS.
MERCI pour tous vos messages qui confortent notre engagement et nos actions pour vous !